Il paraît que marcher dedans du pied gauche porte chance… Personnellement, cela a surtout tendance à me porter sur le système.
De quoi ? Qu’est-ce qu’elle dit la dame ? Non, elle n’ose pas parler de ça quand même… Et bien si, elle ose en parler et surtout aboyer après les crottes de chiens !
Alors, certes notre village est généralement plutôt propre et surtout très fleuri.
Certes aussi il y fait très bon vivre et l’entente entre les habitants est plus que cordiale.
Certes enfin, il y a beaucoup, mais alors beaucoup plus grave sur cette Terre qui ne tourne pas toujours rond. Mais cela ne retire rien au fait que les quelques crottes de chiens qui ont l’art et la manière de joncher régulièrement nos rues sont plus que désagréables. Surtout quand, pressée le matin, vous marchez à pleine patte dedans.
Sans accuser personne, ni montrer de la patte un quelconque toutou vaudésien, il serait pourtant tellement plus simple, lorsque vous baladez Médor dans la rue, de le faire avec un petit sac en plastique dans vos poches pour, au besoin (et sans jeux de mots), ramasser les déjections de votre compagnon à quatre pattes.
Surtout que ces braves et sympathiques chiens ont généralement leurs (petits) coins de prédilection dans le village pour faire leurs besoins. Et que, malheureusement pour les habitants ma rue, l’un de leurs sites favoris (pas de chance pour nous) se trouve pile au coin de la rue des Frères Duret et de la Roseraie, à quelques pas de mes pieds.
Quant aux toutous et aux matous qui eux se baladent (rarement d’ailleurs) en solo dans le village, je les pardonne d’adorer ma petite rue pour leurs petits besoins quotidiens. Et je leur promets de bien veiller à regarder désormais où je pose les pieds.
Mais merci aussi à eux, et surtout à leurs propriétaires aimants, de penser aussi que les crottes de leurs animaux chéris ne sont pas forcément des trophées à exhiber au grand air.
Et puis, crotte alors, avec un peu de civisme, la vie serait vraiment plus belle. A bon entendeur…
Marie Lesobre