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La légende de la corde

Lors du rallye pédestre du 20 septembre dernier, une des épreuves consistait à écrire en quelques lignes  « la légende de la corde »; Corde, bien présente au Val de la Haye! .Voici « les six légendes de la corde »:

Mes chers amis, cette histoire date d’ il y a très longtemps. Jadis, se disputaient les jeux des temps immémariaux entre les fées vaudésiennes et les sorcières de la sombre forêt. Parmi toutes les épreuves la plus importante et décisive, la montée de corde lisse. Les sorcières, belliqueuses et hideuses semaient des noeuds sur la corde des fées vaudésiennes. Lorsque ces dernières remportaient l’épreuve, le bonheur et l’allégresse se répendaient dans tout le village. Lorsque les sorcières remportaient l’épreuve finale, l’obscurité et la terreur s’y répendaient. Suite  à l’arrivée de Zeus au Val de la Haye, ces jeux ont été déplacé sur le mont Olympe et ont ainsi été appelés les Jeux Olympiques.

Les Conquérants

La princesse de chanvre apporterait-elle le bonheur? Les jeunes gens du Val, il y a longtemps s’en servaient pour franchir le saut du loup, qui selon la légende devait être franchi pour gagner une promise. D’ou l’expression: » Se mettre la corde au cou ».

Les Persiliens

Cet arbre caché de tous les regards a malgré tout des visiteurs. Preuve en est, les cicatrices gravées sur son tronc.
La corde qui a élu domicile en ces lieux a permis à une âme désespérée de quitter à jamais ses tourments. Les temps changent et ce site retrouve la joie de vivre avec les jeunes vaudésiens qui viennent y prendre leur envol. Gageons que les générations suivantes sauront préserver cet environnement gardien du temps.

les Tipiak

Il était une fois un vaudésien épris de sa belle qui chaque dimanche à la fin de la messe lui donnait rendez-vous clandestinement dans les bois à l’endroit signalé par la corde. Il faisait Tarzan pour l’impressionner et accéder ainsi au chemin de son cœur.       Love pour ever!!!!!!

Les Yellow

Il était une fois un couple vaudésien. Tandis qu’ils flanaient tranquillement dans la forêt, ce couple vit surgir au loin, l’eau de la Seine qui montait, montait… C’était un jour de 1910. Le Monsieur décidait alors de confectionner avec des bouts  de ficelle, de liane, une corde qu’il ourla autour d’une branche assez haute, puis aida sa compagne à monter à cette corde afin d’échapper à la noyade. Ils restaient ainsi des heures sur cet arbre perchés en attendant la baisse des eaux. Et c’est ainsi qu’ils vivèrent heureux et eurent plusieurs enfants.

Les Chapeautés

Il était une fois, en l’an de grâce 1322, un jeune et beau chevalier templier de nom de Monseigneur Duval, qui aimait une belle pucelle se prénommant Jeanne Delahaye. Ils avaient pour habitude de se rencontrer en secret au fin fond de la forêt, au pied d’un frêne aux pouvoirs magiques. Par un beau jour de printemps, le jeune Don Juan reçut pour ordre de partir aux croisades en direction de Jérusalem. Dès lors, l’arbre magique fit pousser une corde de chanvre permettant à la pucelle, du haut de son arbre perché, d’observer son cher et tendre s’éloigner vers l’inconnu. La belle engrossée écrivit à son prince charmant la bonne nouvelle. Ayant emporté avec lui la clé de la ceinture de chasteté, il cria  » J’irai revoir Ma Normandie! » ( qui inspire, bien des siècles plus tard, le chanteur Frédéric Bérat). De retour, il s’aperçut sur la route qu’il avait perdu la clef. C’est ainsi qu’il fit fondre ses Louis d’or afin de reconstituer la clef et libéra la belle de son emprise. De surcroît, le petit Henri du Val de la Haye montra le bout de son nez.

Les divines

Merci aux Conquérants, Persiliens, Tipiak, Yellow, Chapeautés, Divines pour ces délicieux instants de poésies!